Comment l’homme a-t-il découvert qu’en lui, peut-être, existait un champ de force magnétique ?
. Thales
Thalès de Milet est né vers 625 avant J.C ; son décès a eu lieu vers 546 avant J.C.
Il fut l’un des « Sept sages » de la Grèce antique et le fondateur présumé de l’école milésienne.
Philosophe de la nature, il passe pour avoir effectué un séjour en Egypte où il aurait été initié aux
sciences égyptiennes et babyloniennes.
On lui attribue de nombreux exploits arithmétiques, comme le calcul de la hauteur de la Grande
Pyramide ou la prédiction d’une éclipse, ainsi que le célèbre théorème de Thalès. Il fut l’auteur de
nombreuses recherches mathématiques, notamment en géométrie.
Il fit le premier une claire description de la pierre de Magnésie ou pierre d’aimant. Cette magnes
lithos était une pierre originaire de Magnésie du Sipyle, une cité grecque de Lydie, datant du IIIè
siècle avant notre ère et qui de nos jours est la ville de Manisa en Turquie.
Il s’agissait donc d’une région où l’on trouvait en abondance ces fameuses pierres d’aimant.
Thalès est souvent désigné comme le premier électricien, voire même le premier « magnétiseur ». Il
« communiquait la vie » aux choses inanimées au moyen de l’ambre jaune désigné sous le terme grec
êlektron et de la « pierre de magnésie » l’aimant naturel.
Il remarqua d’abord que l’ambre avait la propriété d’attirer les matériaux légers comme le tissu.
Une autre expérience lui permet de mettre en évidence les propriétés d’aimantation de l’oxyde de
fer.
A en croire la publication d’un magasin spécialisé dans le commerce de l’ambre :
. L’ambre apporte calme, force et équilibre
. Améliore la circulation sanguine et son PH ( le rendent plus alcalin)
. Régule le système nerveux et améliore les réflexes.
. Active le métabolisme et combat les inflammations
. Freine l’oxydation des cellules et favorise leur régénération.
Thalès a été nommé pour faire la publicité de l’ambre, est « assaisonné » de mots en provenance de
la science moderne !!
Ions négatifs, circulation des énergies, condensateur de courants…Autant de mots entendus dans les
cours de physique mais autant de mots qui peuvent perdre leurs réelles significations au profit de
quelque charlatanisme.
. Dès l’an 1600, l’Anglais William Gilbert avait montré que la propriété « électrique » de l’ambre avait
été trouvée, avec une bien plus forte intensité, dans des matières aussi banales que le verre et le
souffre.
Il est né le 24 mai 1544 à Colchester en Angleterre et mort de peste bubonique le 10 décembre 1603.
Ce premier médecin de la reine Elisabeth 1
ère
puis de Jacques 1
er
se révèle un physicien pionnier, un
véritable chercheur scientifique qui découvre et publie des lois relatives au magnétisme et à
l’électricité.
Ce physicien anglais est l’auteur du premier traité cohérent sur le magnétisme.
Son premier ouvrage est De Magnete, Magneticisque Corporibus, et de Magno Magnete Tellure ( Du
magnétisme et des corps magnétiques, et du Grand Aimant Terre) publié en 1600. Dans ce livre, le
premier du genre, il fait le bilan de 20 années d’expériences sur le magnétisme des aimants naturels
et artificiels et sur les boussoles.
Il développe une théorie d’ensemble du magnétisme terrestre :
. Les règles d’attraction et de répulsion des aimants par leurs pôles.
. L’aimantation d’un barreau de fer doux dans un champ magnétique.
. L’influence de la chaleur sur le magnétisme du fer.
Gilbert s’intéresse aux différences entres les propriétés de l’ambre frotté et celles de l’aimant. Ainsi
l’aimant n’attire que le fer, tandis que l’ambre attire des matériaux très divers.
Gilbert découvre par ailleurs que de nombreux matériaux autres que l’ambre peuvent acquérir par
frottement cette propriété d’attirer les corps légers. Il donne une liste de ces corps, et pour désigner
la propriété qu’ils partagent avec l’ambre –elektron en grec- il forge l’adjectif électrique.
C’est pour avoir distingué propriétés électriques et magnétiques que Gilbert peut être qualifié de
« père de l’électricité moderne » par le savant anglais Joseph Priestley dans son « Histoire de
l’Electricité » (1767).
Une unité de force magnétique est appelée le gilbert en son honneur.
C’est à partir du XIème siècle que la pierre de Magnésie fut utilisée pour mettre au point un précieux
instrument de navigation, la boussole, qui fonctionne à l’aide d’une aiguille aimantée.
. Charles Coulomb(1736-1806) physicien français et membre de l’académie des sciences en
1781, est à l’origine de la théorie du magnétisme et de l’électrostatique.
Charles-Augustin Coulomb né le 14 juin 1736 à Angoulême, mort le 23 aoüt 1806 à Paris, est un
officier, ingénieur et physicien français.
De 1757 à 1759 il participe aux travaux de l’académie de Montpellier dirigée par le mathématicien
Augustin Danyzy.
A Paris, en 1759, il assiste aux cours de l’institut préparatoire dirigé par l’abbé Camus et réussit le
concours d’entrée à l’Ecole du génie de Mézières.
A la sortie de l’école en 1761, il est commis au levé des cartes côtières de Bretagne, puis envoyé en
mission à la Martinique en 1764 pour participer à la construction du Fort Bourbon. Durant ces 8
années de travail il réalise plusieurs expériences sur la résistance des maçonneries et la tenue des
murs d’escarpe (soutènements) qui lui sont inspirées par les idées de Pieter van Musschenbroek sur
le frottement.
Rapatrié en 1772, il renoue avec la carrière scientifique en adressant à l’Académie des sciences un
mémoire rapportant l’ensemble de ses recherches. Essai sur une application des règles de maximis et
de minimis à quelques problèmes de statique relatifs à l’Architecture (1773).
Coulomb y emploie le calcul différentiel pour étudier la flexion des poutres, la poussée des remblais
sur les murs de soutènement, l’équilibre des voûtes en maçonnerie.
En collaboration avec l’arsenal de Rochefort, il fait réaliser différentes expériences sur les cordages et
obtient en 1781 le prix de l’Académie des sciences sur la détermination des lois du frottement et de
la roideur des cordes, distinction qui est suivie de son élection à l’Académie.
Ingénieur de formation, il est surtout physicien. Il publie 7 traités sur l’électricité et le magnétisme, et
d’autres sur le phénomène de torsion, les frottements solides, etc.
Grâce à lui, le mot « magnétiser » est entré dans le langage courant à la fin du XVIIIè siècle.
. Parallèlement, un médecin allemand du nom de Franz Anton Mesmer (1734-1815) avançait la thèse
de l’existence d’un fluide magnétique animal dans lequel il voyait un remède possible à toutes les
maladies – thèse qui ne fut réfutée qu’en 1843.
Franz Anton Mesmer est né le 23 mai 1734 à Iznang et décédé le 5 mars 1815 à Meersburg. C’est un
médecin badois, fondateur de la théorie du magnétisme animal, aussi connue sous le nom de
mesmérisme.
Il s’inscrit en droit à l’université de Vienne en 1759, puis en médecine en 1760.
En 1766, Mesmer publie sa thèse de doctorat, De l’influence des planètes sur le corps humain, dans
laquelle on retrouve l’influence des théories sur le magnétisme du médecin suisse Paracelse, du
médecin belge Jan Baptist van Helmont (le traitement magnétique des plaies 1621), du médecin
écossais William Maxwell (De Medicina Magnetica, 1679) du jésuite allemand Athanasius Kircher et
de Ferdinand Santanelli (Geheime Philosophie oder magish-magnetische Heilkunde, 1723).
Selon Mesmer, le magnétisme animal est la capacité de tout homme à guérir son prochain grâce à
« un fluide naturel » dont le magnétiseur serait la source , et qu’il diffuserait grâce à des « passes »,
dites « passes mesmériennes », sur tout le corps. Bientôt Paris se divise entre ceux qui pensent que
Mesmer était un charlatan forcé de fuir Vienne et ceux d’opinion qu’il avait fait une grande
découverte.
En mai 1781, Mesmer quitte Paris pour Spa, aujourd’hui en Belgique, où il écrit son Précis historique
des faits relatifs au magnétisme animal qu’il adressera aux compagnies savantes du monde entier.
Sa renommée dans le monde anglophone sera telle que le verbe « hypnotiser » (au propre et au
figuré) se dit non seulement to hypnotise en anglais, mais également to mesmerize ; la forme
verbale mesmerizing (littéralement « mesmerisant ») est également employée comme adjectif avec
le sens de fascinant (pour qualifier un spectacle, un film, un livre etc.)
. Ce n’est qu’au XVIII qu’on entreprit l’étude quantitative du magnétisme. On découvrit alors que
chaque aimant se composait de deux pôles ou masses magnétiques égaux et opposés. Toutefois, si
l’on tentait d’isoler l’un de ces pôles ou l’une de ces deux masses, le courant ne passait plus, si l’on
ose dire, le phénomène de l’aimantation disparaissait.
C’est sur ce principe que fonctionne la boussole magnétique pourvue d’une aiguille de fer pouvant
tourner librement et qui, comme par magie, semble inexorablement attirée par le champ
magnétique terrestre, se plaçant ainsi dans l’axe des deux pôles, dits magnétiques eux aussi, Nord et
Sud.
. Le magnétisme et l’homme.
Nous savons que, à l’instar de la Terre, l’être humain est pourvu d’une sorte de champ magnétique et
que celmui-ci a plus ou moins d’intensité selon les individus. C’est ainsi que des observations et des
études sont faites à propos des phénomènes dits de radiesthésie, d’hypnose, de télépathie et d’aura,
entre autres, pour tenter de démontrer que l’homme est traversé par un champ magnétique.
Chacun de nous peut témoigner avoir spontanément des attractions ou des répulsions très fortes,
ressenties émotionnellement ou physiquement
. La théorie de Lorentz (Hendrik Antoon Lorentz, physicien hollandais (1853-1928 , dont les travaux
firent évoluer la théorie électromagnétique et celle relative à la propagation de la lumière) permet
de démontrer que tout électron animé d’un mouvement accéléré doit rayonner au loin une partie de
son énergie sous la forme d’une onde électromagnétique.
. N’oublions pas l’effet Kirlian découvert accidentellement en 1939 par le technicien soviétique
Semyon Kirlian et sa femme Valentina Kirlian. Les clichés Kirlian montrent un halo lumineux autour
d’un objet soumis à une haute tension électrique.
Pour Kirlian et ses successeurs, attachés au domaine de la parapsychologie et des médecines
énergétiques, la photo Kirlian serait une manifestation de l’aura humaine. Ce phénomène est
devenu populaire lors de la parution du livre de Sheila Ostrander et Lynn Schroeder, Psychic
Discoveries en 1970.
Certains thérapeutes (médecines bioénergétiques) utilisent le procédé Kirlian afin d’établir un
« diagnostic énergétique » sur des personnes.
This article was written by voyantissimeblog