Le zodiaque celtique II

 

Le zodiaque celtique II

Le noisetier

Le genre corylus (noisetier) est aussi appelé Coudrier ; c’est un genre d’arbre de la famille des
Bétulacées des régions tempérées de l’hémisphère nord. Son fruit s’appelle la noisette.
Le noisetier est très rustique et commun dans toute la France sauf au littoral méditerranéen. On le
rencontre le plus souvent en lisière des bois, dans les taillis et les haies.
. Corylus maxima.
Noisetier à feuille pourpre avec son feuillage pourpre intense et son port arrondi et large :

Après le chêne, c’est le deuxième arbre du zodiaque celtique.
. Ses saisons
Le printemps et l’automne
. Ses périodes de l’année
Du 22 au 31 mars et du 24 septembre au 3 octobre.
Donc, vous êtes noisetier si vous êtes né entre le 22 et le 31 mars ou entre le 24 septembre et le 3
octobre.
. Son nom d’origine
Corylus signifie « casque » en latin, en référence à la forme de ses cupules (bractées) membraneuses
et frangées qui entourent la noisette.
Corylus signifie coudrier et plus spécialement corylus abellana, c’est-à-dire coudrier à noisettes ou
petites noix.

Le terme français coudrier, jadis coudre (avec suffixe français –ier, comme dans peuplier, noisetier,
etc.) est issu du bas latin colurus par métathèse, devenu colrus, puis coudre sous l’influence possible
du gaulois collos noisetier.
Il partage également une étymologie commune avec le noyer et donc la noix, soit cnù et hnot en
Europe et nux en latin, qui a donné noiz en ancien français.
. Histoire
Le noisetier serait une des rares espèces de l’ère secondaire (-70 millions d’années) à avoir survécu
jusqu’à nos jours.
C’est un arbrisseau qui peut atteindre entre 5 et 7 mètres mais certaines espèces, comme le Corylus
colurna, plus spécialement appelé le Noisetier de Byzance, le Coudrier du Levant ou le Noisetier de
Turquie, montent plus haut.
Le Noisetier de Byzance peut atteindre 35 m de haut et son tronc peut mesurer jusqu’à 1. 5 m de
diamètre ; la couronne est conique sur les jeunes arbres et s’élargit avec l’âge.
Les noisettes sont appréciées depuis longtemps puisqu’on s’en nourrissait déjà semble-t-il dès le VI°
millénaire avant notre ère.
La noisette serait un des oléagineux parmi les plus riches en oméga 3 (contre le mauvais cholestérol).
Elle serait aussi très riche en vitamine E (contre le vieillissement cellulaire), en fibres (contre le cancer
du colon), en cuivre (contre les rhumatismes et les maladies infectieuses) en fer (contre l’anémie), en
magnésium (contre le stress), en phosphore (contre la fatigue intellectuelle) et en vitamine B.
Les écorces et les feuilles auraient des propriétés astringentes et antidiarrhéiques.
L’huile servirait de vermifuge chez les enfants. On l’utilisait en application externe pour soigner les
crevasses aux seins.
En revanche, les allergies aux noisettes fraîches seraient relativement répandues.
Le noisetier a encore d’autres usages médicaux (feuilles, châtons, écorce, fruits ou rameaux) pour
des propriétés réputées être amaigrissantes, antihémorragiques, antisudorales, dépuratives,
astringentes, fébrifuges, vaso-constrictives. Il a donc été utilisé contre les fièvres, l’obésité, les
varices, la phlébite, l’œdème, l’épistaxis, certains problèmes de peau et pour soigner les plaies.

. Sa reproduction
Le noisetier se multiplie par marcottage ou drageonnage, ou bouturage, il est en pleine production à
partir de l’âge de 8-12 ans et peut vivre jusqu’à 60 ans.
En Europe, les écureuils sont un élément important dans la reproduction du noisetier. Ils enterrent
les noisettes loin de l’arbre, afin de se faire des réserves alimentaires, mais semblent oublier
fréquemment l’emplacement de ces réserves.
L’autostérilité de cette espèce est due à un phénomène de protandrie. Lors de la culture domestique
du noisetier, il est donc conseillé de planter différentes variétés de noisetiers, à des distances
réduites, afin de multiplier les chances de pollinisation, et ainsi multiplier le nombre de noisettes.

. Variétés existantes ou cultivées :
On distingue de nombreuses variétés de noisetiers d’après la taille et la forme du fruit.
Le genre Corylus compte 11 espèces :
Le Noisetier à feuille pourpre, le Noisetier franc originaire du pourtour méditerranéen, le Noisetier
de Lombardie, le Noisetier de Byzance, le Noisetier de Chine, le Noisetier d’Amérique, le Noisetier
commun, le Noisetier à long bec, le Corylus Ferox, le Noisetier du Japon, le Corylus Jacquemontii, le
Noisetier de Mandchourie, le Corylus Tibetica.

. Homonymes
D’autres espèces peuvent porter le nom de noisetier sans en être, par exemple le noisetier des
sorcières.
. La Production.
Le lieu de culture de noisetiers s’appelle une noiseraie. Les noisetiers sont conduits en arbre et donc
taillés comme des pommiers de plein vent. La Turquie est le premier producteur et exportateur
mondial de noisettes. Celles-ci font vivre environ 2 millions de personnes. Elles sont cultivées sur les
bords de la mer Noire au nord-est du pays. La récolte représentait entre 70 et 80% de la production
mondiale. Les autres pays producteurs et exportateurs sont l’Italie, l’Espagne, Portugal, Grèce,
France et l’Azerbaïdjan, la Géorgie et les Etats Unis (Orégon).

. Autres utilisations
. Le Noisetier de Byzance est souvent cultivé en arbre d’ornement en Europe et en Amérique du
Nord , car cette espèce pousse en bel arbre au port érigé.

. Comme matière première dans la vannerie, car c’est un bois facile à tailler, flexible et résistant. Il
était également utilisé en tonnellerie et pour la fabrication des cannes et traverses.

. Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe. Le chêne
est parfois préféré au noisetier pour la culture de la truffe.
. Jadis le Corylus, était considéré comme une plante magique associée à la magie blanche.
En Catalogne, on plantait des branches de noisetier autour des bergeries pour éloigner les loups et
les serpents.
Quelques feuilles dans le lait permettaient d’éviter aussi les mauvais sorts.
En Roussilon, les branches permettaient de se protéger des sorcière et, planté aautour des champs,
de la grêle.
Selon la légende, le noisetier était utilisé par les sorcières pour fabriquer leur balai.
Il était utilisé pour des incantations par les druides.

De tout temps, le coudrier apparaît dans la littérature si l’on s’en réfère à Virgile : il est dit dans les
Bucoliques que les coudriers et les fleuves ont été témoins de la douleur des nymphes occasionnée
par la mort de Daphnis.
Dans Tristan et Iseut, l’amour existe à la seule condition que le coudrier puisse s’enlacer au
chèvrefeuille. Dans le cas contraire, les deux dépérissent.
Le noisetier est symbole de sagesse et de justice
Les anciens lui attribuaient de nombreux pouvoirs magiques, dont celui de conférer la fertilité.
Il a été aussi utilisé par les sourciers et les chercheurs d’or. (baguette de sourcier).
Portrait de la femme noisetier
Elle a du charme et du charisme, un don inné pour séduire et sa vie amoureuse peut être vécue de
façon précoce. Les possibilités d’être mise en vedette, d’être très populaire sont accrues avec des
chances supérieures à la moyenne.
Elle se fait de nombreux amis et va toujours là où son cœur la porte, mais ce dernier change
souvent d’avis ou hésite ou alors elle ne prend pas ses amours au sérieux. Elle peut passer du rire aux
larmes sans transition.
Elle sera attentive particulièrement à la beauté de son visage, de ses yeux, de ses cheveux.
Nerveuse et tonique, elle devient sage et fidèle par la force des choses, car elle est très féconde et
peu avoir beaucoup d’enfants (surtout la femme de l’automne). Elle n’en reste pas moins très
indépendante et, en ce qui la concerne, on ne doit jamais se fier aux apparences, car au fond, elle
n’est sûrement pas ce qu’elle donne l’impression d’être.
La femme du printemps est tout feu, tout flamme, impatiente, énergique, adoptant parfois un
comportement de garçon manqué. Elle vit tout avec passion ; elle aimera les étoffes voyantes, le
rouge, les parfums peu discrets.

La femme de l’automne est très attirante, sympathique, elle sera toujours sollicitée. Elle aura soif des
contacts avec autrui, toute solitude étant durement ressentie. Compréhensive, elle peut se montrer
implacable sous ses allures de bonne fée irrésistible.
La justice (divorce, carrière juridique, plusieurs mariages, contrats artistiques) entre dans les facteurs
inattendus.
Portrait de l’homme noisetier
L’homme qui a le noisetier pour arbre tutélaire est généralement pourvu d’un corps sec, nerveux et
musclé contenant une puissance intense. Il est d’un tempérament orgueilleux, d’une nature
énergique et parfois irascible. Il est à la fois fragile et résistant, souple et solide. Cette force se perçoit
dans son regard brillant, profond, envoûtant.
Ses sentiments et son désir sexuel peuvent lui monter à la tête soudainement ; pour lui c’est ici et
maintenant ou sinon jamais !!!
Le natif du printemps est une espèce de paradoxe ambulant. Très indépendant, entreprenant,
capable de réalisations dynamiques, il peut vivre sans ses amis avec lesquels il entretient des
relations passionnelles et mouvementées. Il est plutôt destiné à une fonction d’autorité.

Le natif de l’automne, quant à lui, est beaucoup plus équilibré, humaniste, très philosophe. Il
éprouvera du goût pour les sociétés, la politique. Raffiné, son caractère est cependant instable ou
son humeur changeante. Plusieurs mariages sont possibles dans son existence. Son entourage
l’aidera et jouera un rôle favorable pour sa promotion. Son honnêteté intellectuelle est
incontestable.
Petit plus :
« C’est dans les légendes mythologiques et poétiques de l’Edda germanique que cet arbre figure en
bonne place. En effet, le bâton de noisetier ou coudrier est l’un des attributs de Thor, le fils d’Odin,
avec le marteau bien sûr, à l’aide duquel il frappe l’enclume, acte symbolique représentant sa force
redoutable et sa colère terrible. Mais c’est en prenant appui sur son bâton de noisetier que lui remit
la géante Gridr, dont le nom signifie « l’avide » ou la « violente », qu’il parvint à éviter la noyade dans
la rivière Vimur ou « la pétillante » et à vaincre les géants. Ce bâton se nommait Gridarvörl, de Gridr,
la géante et de vörl ou völva qui est le nom que l’on donnait aux baguettes magiques et divinatoires
des voyantes.
Plus tard, au cœur du Moyen Age, s’inspirant sans doute de cette légende de la mythologie
germanique, le bâton de noisetier devint la baguette magique des fées, comme le bâton de coudrier,
le cousin du noisetier, devint celui des sourciers.

Ce fut aussi le bâton magique qu’Apollon remit à Hermès-Mercure et grâce auquel ce dernier put
exercer la médecine, soulager et soigner les hommes, mais aussi apaiser leur cœur et leur esprit de
leurs maux et de leurs tourments. Ainsi le bâton d’Hermès, autre baguette magique, autour duquel
s’enroulent les deux serpents de la connaissance, devint le caducée, le symbole de la médecine
encore en usage aujourd’hui » (cf. les légendes des peuples des arbres chez Hachette).